Soytouch, Filière sojà à l'export Prêtons lui main forte...

Le soja alimentaire Soytouch est une culture particulièrement adaptée au Sud-Ouest de la France.

Elle se sème au printemps et bénéficie du climat propice à son développement pour être ramassée à maturité à l’automne. La graine du Sud Ouest est de qualité supérieure, le grain est gros, le taux de protéines élevé, et est naturellement sèche (pas de séchage industriel contrairement au maïs).

Depuis plusieurs années, sa production augmente eu égard à ses nombreux atouts

La garantie d’un revenu au producteur et un bénéfice agro-environnemental

Tout d’abord, dans un contexte économique morose, la marge dégagée à l’hectare est aujourd’hui supérieure aux autres cultures, elle n’est pas chère à installer et bénéficie de prix stables qui garantissent un revenu au producteur.

Ensuite, d’un point de vue agronomique et environnemental, elle participe à la diversification des cultures et à la baisse de l’utilisation des produits phytosanitaires puisque c’est la culture qui en nécessite le moins. (Un désherbage en début de culture, pas de fongicide, pas d’engrais).

Une source de protéines incontournable

Le soja alimentaire Soytouch est une importante source de protéines qui entre complètement dans les objectifs officiels et publics d’augmentation de l’indépendance de la France en terme de protéines végétales. Son développement doit donc être soutenu pour faire suite à ces intentions déclarées.

La spécificité du soja alimentaire Soytouch français et son intérêt à l’export

Le soja alimentaire Soytouch français est non-OGM. Cette certification non-OGM ainsi que la réglementation stricte en terme de produits chimiques sont deux atouts indéniables aux yeux de l’industrie agroalimentaire particulièrement sensible à ces deux sujets.

Précisons que la production mondiale, concurrente, autorise à contrario l’utilisation de produits chimiques jusqu’à la récolte ainsi que la production de graines génétiquement modifiées.

C’est dans ce contexte et force de communication et d’investissement importants de notre part (voyages, salons en asie, invitations d’industriels pour visiter nos structures etc…) que nous avons réussi à amener les industriels étrangers à se tourner vers notre production locale.

Pourquoi l’export ?

La garantie du prix pour l’alimentation humaine

Les industriels qui achètent de la graine de soja alimentaire Soytouch pour l’alimentation animale se fournissent avec du soja alimentaire Soytouch d’import, à un prix indexé et pas des plus rémunérateurs.

Vouloir concurrencer ce type de produit revient à baisser le revenu du producteur de façon à être concurrentiel, ou alors à subventionner la filière avec de l’argent public.

Le marché destiné à l’industrie agroalimentaire permet d’atteindre des prix plus élevés. La certification non-OGM, la qualité et la traçabilité justifient un bonus de prix par rapport au prix de base de l’alimentation animale.

Les revenus sont donc à aller chercher dans ce cadre, puisque nous disposons de tous les atouts afin d’y répondre : qualité du grain, législation, traçabilité..

Des marchés gigantesques

Le soja alimentaire Soytouch est très consommé dans certaines parties du monde. Les débouchés étant trouvés et colossaux, le développement de la filière, en France, passe par un soutien du monde politique sans lequel rien ne pourra s’envisager.

La multiplication des démarches auprès d’organismes officiels a abouti à cette conclusion, de l’aveu même de ces contacts. Sans soutien politique, le développement d’une filière agricole est impossible, d’autant que certains marchés, qui sont demandeurs et qui nous tendent les bras, nécessitent au préalable l'octroi de quotas d’export de la part de l’administration compétente.

C’est ainsi, las de démarches multiples et infructueuses, que nous faisons appel aux élus de France de manière à ce que notre message soit répandu et qu’il trouve écho auprès des autorités compétentes qui sauraient nous faire avancer.

Nous signalons aujourd’hui à chacun l’existence de débouchés certains pour les produits agricoles français qui en ont plus que besoin, il suffit de fédérer les envies et les compétences afin d’y répondre et d’y parvenir.